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Urbanisme

Logement social et loi SRU : pénalités financières d’1,3M€ infligées par l’Etat, le prix à payer pour la préservation de notre cadre de vie !

Vous avez peut-être pris connaissance, ces derniers jours, des pénalités financières records infligées par l’Etat aux communes ne pouvant pas respecter le quota de logements sociaux imposé par la loi SRU (25%). Avec ses 7,47% de logements sociaux, Allauch ne déroge pas à la règle et devra s’acquitter, en 2025, d’une pénalité d’1 293 000 €. C’est regrettable mais c’est un choix que Monsieur le Maire Lionel de Cala assume totalement, avec l’ensemble de l’équipe municipale, conformément aux engagements pris depuis 2020 et à la volonté d’une très large majorité d’Allaudiens. Il s’agit là, ni plus ni moins, « du prix à payer pour la préservation du cadre de vie de notre commune ».

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Comme Lionel de Cala l’exprime régulièrement, il est « hors de question de céder à la pression de l’Etat, ou des promoteurs immobiliers, et de construire dans des zones naturelles ou agricoles. Depuis 2020, nous avons remis en cause les 6 grands projets immobiliers inscrits précédemment au Plan Local d’urbanisme intercommunal (PLUi) ce qui aurait abouti à la construction de plus de 800 logements supplémentaires à Allauch. Nous nous y refusons absolument » ce qui explique le montant de ces pénalités financières ainsi que les procédures engagées, par ailleurs, par des promoteurs immobiliers (Eiffage par exemple pour un projet à + de 120 logements dans le secteur de la Pounche, bd Ange-Martin). 

La Municipalité avait anticipé les conséquences de cette politique d’intérêt communale visant à préserver notre environnement (80% du territoire communal est composé de nos collines), la vocation résidentielle de la commune ainsi que notre qualité de vie. Ainsi, grâce à une grande rigueur budgétaire, ces pénalités financières seront assumées sans augmenter les taux d’impôts communaux (ils ont même baissé symboliquement de 1% en 2021) ni même les tarifs municipaux pour continuer à préserver le pouvoir d’achat des familles de la commune (cantine scolaire, centre aéré, garderies…).

Notre commune ne refuse pas le logement social par principe mais n’accepte pas une loi appliquée de façon aveugle, qui ne prend en compte ni les réalités locales, ni les contraintes des territoires. Que ce soit au sein de l’Association des maires de France (AMF) ou auprès des parlementaires, Monsieur le Maire prône une réforme en profondeur de cette loi SRU qui est en vigueur depuis plus de 25 ans.

Il propose notamment :

  • que le contingent de logements sociaux fixé à 25 % soit comptabilisé à l’échelle de la Métropole (et non commune par commune) ;
  • de privilégier la rénovation d’habitats anciens plutôt que de construire sur des zones naturelles à proximité de nos collines, comme cela était envisagé sur les hauteurs du Logis-neuf dans le cadre du projet immobilier du « Plateau de l’environnement » (+ de 100 logements) qui a été abandonné après quatre années de négociations. La municipalité y aménagera en lieu et place une petite ferme pédagogique pour les enfants.
  • que l’attribution des logements soit entièrement confiée aux Maires pour pouvoir les accorder prioritairement aux habitants de nos communes.                                                       

À Allauch comme ailleurs, la préservation du cadre de vie et de l’environnement passe par une maîtrise totale de l’aménagement urbanistique et par la maîtrise des attributions de logements, à accorder prioritairement aux Allaudiens. Monsieur le Maire et l’équipe municipale continueront d’y veiller tout particulièrement à l’avenir.                                                 

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