En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies vous permettant de bénéficier d'une navigation adaptée à vos usages et des données correspondant à vos centres d'intérêt. Ces derniers servent également à réaliser des statistiques de visites.

Historique des maires

Historique des Maires

10 Maires se seront succédé à Allauch :

  • Joseph CHEVILLON a été Maire d’Allauch à 39 ans
  • Frédéric CHEVILLON à 31 ans
  • Alphonse HONNORAT à 45 ans
  • Louis BRUNET à 36 ans
  • Charles SEATELLI à 57 ans
  • Pierre GOREAUD à 68 ans
  • Pierre AUDOUBERT à 69 ans
  • Jacques GAILLARD à 49 ans
  • Roland POVINELLI à 34 ans
  • Lionel DE CALA à 36 ans

Le siècle précédent en avait connu seize et sous l’ancien régime, les Maires ou Consuls étaient élus chaque année parmi les propriétaires les plus imposés. L’empreinte de chaque Maire sur la vie municipale varie en fonction de la durée de leurs mandats, des circonstances particulières dans lesquelles ils les ont exercés, et de leur propre caractère. Mais tous ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour assurer leur lourde charge de responsabilités à la tête de notre communauté.

Né à Marseille, le 21 Mars 1849
Décédé à Marseille, le 29 Avril 1910.
Docteur en Médecine.
Guerre de 1870 comme aide-major.
Conseiller Municipal de Marseille - 1876.
Conseiller Général en 1880 et 1892.
Député des Bouches du Rhône(Radical Socialiste) en 1885 et 1893.
Elu Maire d’Allauch le 20 Mai 1888
Réélu en 1892, 1896, 1900, 1904, 1908.

Au cours de son premier mandat, Allauch, après des siècles de sécheresse, eût enfin l’eau courante, très officiellement le 23 septembre 1888.

Mais le mérite en revient plus équitablement à son prédécesseur, Louis-Marie TRATEBAS qui redoubla d’efforts pour réaliser ce vieux rêve allaudien. Par contre, la fontaine monumentale “à jet continu” qui demeura sur la Place de l’Hôtel de Ville de 1888 à 1912 est bien à mettre à l’actif de Joseph CHEVILLON.

On lui doit également :

  • L’agrandissement des cimetières d’Allauch et la Bourdonnière en 1889 et la création d’un cimetière nouveau au Plan de Cuques en 1896.
  • La création de lavoirs publics à Allauch (1888), Plan de Cuques (1889), La Bourdonnière (1889) et La Pounche (1891).
  • Construction d’un nouveau groupe scolaire à Allauch village (1898).
  • La desserte de Plan de Cuques (1902) La Bourdonnière (1908) et Allauch (1908) en tramways au départ de Marseille.
  • Le lancement de la construction d’un nouvel hospice (1907).
  • L’éclairage électrique de la commune (1907).
  • Création du bureau de Bienfaisance (1909).

En 1908, un quotidien marseillais écrivait à son sujet : “Abordable à tous, souriant, accueillant, paternel, il mène les affaires municipales en père de famille. Il est entouré de la sympathie universelle”.
En la période troublée par la séparation de l’Eglise et de l’Etat, ses qualités de cœur et de tolérance permirent de maintenir la paix sociale en notre commune notamment lors de la démolition de la chapelle des Pénitents Bleus en 1909. 

Né à Marseille en 1879.
Mort pour la France aux Eparges (Meuse), le 21 février 1915.
Licencié en Lettres
Administrateur Colonial.
Elu Maire d’Allauch, le 5 juin 1910 à la suite du décès de son père.
Réélu en 1912 - Député des Bouches Du Rhône en 1912.

Il a en fait poursuivi le programme municipal de Joseph CHEVILLON.

La commune doit en outre à son administration :

  • En 1911, tous les voyages directs de tramways sur Allauch (alors que depuis 1908 seuls neuf trajets journaliers étaient directs, les autres se faisant par transbordement à la Croix-Rouge).
  • En 1912, la création d’une école publique mixte à Enco-de-Botte et la gratuité des fournitures scolaires dans les écoles de la commune.
  • En 1913, le nouvel hospice d’Allauch.
  • En 1914, la place publique du Plan de Cuques.

Frédéric CHEVILLON était adulé de la grande majorité des allaudiens.

Sa mort au front a plongé la commune dans la consternation. Son Premier Adjoint, Jean-Baptiste TIRAN s’en fait l’interprète lors de sa disparition :
“Cette jeunesse robuste, cette intelligence perspicace, cette éloquence persuasive, cette aménité parfaite, cet avenir brillant, tout cela n’est plus. Sa disparition a creusé un vide immense qu’il sera impossible de combler”.

Sa perte affligera la classe politique dans son ensemble. Chronologiquement, c’était le cinquième député français mort pour la patrie mais sa disparition eût un retentissement national. Son sacrifice survint alors qu’une campagne de dénigrement à l’encontre des soldats méridionaux se développe dans tout le pays à l’instigation du Sénateur de la Seine, Gervais.
Ce parlementaire accusait les militaires du XVème Corps, formé de soldats du Midi d’avoir fui devant l’ennemi en Lorraine, en Août 1914 et d’avoir ainsi mis en difficulté tout le dispositif militaire français. Il fut prouvé par la suite que ces accusations étaient sans fondement.
La mort de Frédéric CHEVILLON a eu pour effet de retourner totalement l’opinion publique en faveur des combattants méridionaux.
MILLERAND, Ministre de la Guerre et DESCHANEL, Président de la Chambre, ont d’ailleurs en cette occasion solennellement réhabilité le XVème Corps à travers le sacrifice de notre jeune Maire.

Né à Marseille, le 2 Décembre 1870.
Décédé à Jouques, le 10 Décembre 1941.
Industriel.
Conseiller Municipal d’Allauch dans les municipalités Joseph et Frédéric CHEVILLON.
Au décès de ce dernier, le Conseil Municipal le désigne le 20 juin 1915 pour lui succéder comme Maire à titre provisoire jusqu’à la fin des hostilités.
Réélu Maire à l’unanimité les 10 Décembre 1919 et 17 Mai 1925.
Député des Bouches du Rhône de 1928 à 1932.

Parmi ses réalisations, on peut citer :

  • L’amélioration du réseau d’alimentation en eau potable dans le secteur du Logis Neuf (1920) de la Pounche (1923) de Plan de Cuques (1928).
  • La création d’un service d’inspection médicale dans les écoles (1920).
  • L’amélioration de l’éclairage public dans les hameaux (1921).
  • La création de l’Agence Postale du Logis Neuf (1924).
  • L ’installation de l’éclairage électrique dans les salles de classe (1925).
  • La transformation de l’ancien presbytère d’Allauch dévolu à la Commune lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en Hôtel des Postes (1925).
  • L’organisation des études surveillées tout au long de l’année dans les écoles de la Commune.

Alphonse HONNORAT administra la commune dans une période difficile où les forces vives étaient mobilisées et où chaque mois apportait son lot de deuils et de blessés. Il le fit en bon père de famille.
Homme de grande probité et d’une insigne valeur morale, il était très économe des deniers publics. Mais dès la fin du conflit, son souci permanent de limiter les dépenses s’opposait tout naturellement aux réalisations coûteuses que demandait une population qui sortait d’une période austère et qui s’accroissait de jour en jour du fait de l’installation sur notre commune de nombreux marseillais.

Né à Marseille, le 9 Février 1893.
Décédé à Allauch le 16 Juin 1967.
Docteur en Médecine.
Croix de Guerre 1914/1918 Officier de la Légion d’Honneur.
Président - Fondateur du Syndicat d’Initiative d’Allauch en 1923.
Troisième Adjoint de la Municipalité HONNORAT en 1925.
Elu Maire d’Allauch à l’unanimité le 12 Mai 1929.

Réélu le 19 Mai 1935 et le 25 Mars 1937 après l’érection de la section de Plan de Cuques en Commune distincte.
Révoqué de ses fonctions de Maire par l’Administration de Vichy par arrêté du 10 Décembre 1940.
Ramené en triomphe à la Mairie par la population le 22 Août 1944, il est placé à la tête du Comité de Libération autoproclamé.
Nommé par le Préfet Président de la Délégation Municipale installée en Mairie le 15 Octobre 1944.
Elu Maire d’Allauch à l’unanimité le 6 Mai 1945.
Réélu les 31 Octobre 1947, 26 Avril 1953, 8 Mars 1959 et 28 Mars 1965.
Président de l’Union des Maires des Bouches du Rhône depuis 1945.
Membre du Bureau de l’Union des Maires de France.
Le Docteur BRUNET a dominé pendant près de quarante ans la vie municipale allaudienne. Les réalisations des divers Conseils Municipaux qu’il animait sont multiples.

Nous nous bornerons à en invoquer les principales :

  •  Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, un programme de distribution d’eau potable est entrepris en 1955. Parallèlement un réseau de tout à l’égout est lancé .
  • Dans le secteur de l’électrification, le réseau de distribution chez l’habitant est généralisé au cours des mandats.
  • Le gaz de ville est amené à Allauch et au Plan de Cuques en 1936.
  • La place publique du Logis Neuf est réalisée en 1931 et le percement du Boulevard d’Enco de Botte à Enco de Pont en 1932.
  • Le programme scolaire s’est concrétisé par la construction de l’école de La Pounche en 1933, du nouveau groupe du Logis Neuf en 1937, Pie d’Autry dans les années 1950 et l’extension de l’école d’Allauch village en 1962. Cantines scolaires et cuisine centrale ont été réalisées en 1953/1959.
  • Sur le plan social, on peut tout particulièrement mettre à l’actif du Docteur BRUNET la remise en service du Bureau de Bienfaisance en 1935 et la création d’une Caisse de Chômage en 1936.
  • Enfin, le patrimoine allaudien s’est accru en 1938 d’un hôpital ultra-moderne et en 1966 du Château de Carlevan.

Louis BRUNET a profondément marqué Allauch de son empreinte.
Certes, la durée de ses mandats en est l’une des causes, mais la principale raison en est sa personnalité hors du commun.
Socialiste sans équivoque, il n’a jamais été sectaire ni homme d’appareil politique.
Docteur des pauvres, pauvre lui-même, il fut peut-être le dernier humaniste d’Allauch de par l’étendue et la qualité de sa culture.
Il croyait en la fraternité, en la générosité, au progrès, au respect de la différence, en la valeur de l’homme.
Ami des artistes, mélomane, il fut lui-même un excellent musicien et ne rechignait pas - lui l’agnostique - à tenir les orgues de l’église Saint-Sébastien certains jours de fête religieuse.
Lors de ses obsèques, le 19 juin 1967, Allauch, pour la première et unique fois de son histoire se déclara spontanément “ville morte”. La quasi-totalité de la population l’accompagna en un ultime cortège jusqu’au vieux cimetière où il repose pour l’éternité dans cette terre allaudienne à laquelle il a consacré toute sa vie.

Né à Bastia le 12 août 1884.
Décédé accidentellement à Marseille le 18 juin 1941.
Cadre supérieur aux Messageries Maritimes.
Nommé Maire d’Allauch par l’Administration de Vichy en vertu de la loi du 16 novembre 1940.
Officiellement installé le 16 février 1941.

Durant son court mandat, il n’eut à présider que trois Conseils Municipaux.
Forte personnalité, il n’eut pas la possibilité de mettre ses qualités d’administrateur, unanimement reconnues par ailleurs, au service de notre Commune.

Né à Périgueux (Dordogne), le 14 juillet 1873.
Décédé à Allauch le 23 novembre 1951.
Directeur de Société Industrielle.
Premier Adjoint de la Municipalité SEATELLI.
Nommé Maire d’Allauch par Arrêté Préfectoral du 30 juin 1941.

On lui doit :

  • La création d’un Bureau Municipal annexe au Logis Neuf en 1941 (essentiellement pour le service des cartes d’alimentation).
  • La défense de l’Hôpital-Hospice comme patrimoine communal contre les prétentions de l’Assistance Publique de Marseille qui tentait de se l’approprier.

Homme de cœur, se disant lui-même de sensibilité “Radicale-Socialiste”, Pierre GOREAU s’est efforcé au cours de son mandat, exercé dans une période particulièrement funeste de notre histoire locale et avec des moyens très limités, de soutenir la population dans tous les domaines. Les allaudiens le trouvèrent à leurs côtés pour tenter d’assurer un maigre ravitaillement quotidien, pour les assister lors des catastrophes naturelles de 1942 (incendies et inondations dans la vallée du Jarret), pour les protéger autant qu’il le pouvait, menaçant même de démissionner, des exigences de l’Administration de Vichy et de celles des troupes allemandes qui occupaient la commune.
Le 22 août 1944, il attendait le Docteur BRUNET dans son bureau à la Mairie. Après un long entretien, ce dernier l’a accompagné jusqu’au parvis de l'Hôtel de Ville et a demandé aux F.F.I. qui y étaient massés de le laisser repartir libre.

Né à Marseille, le 7 septembre 1898.
Décédé à Marseille, le 7 avril 1981.
Cadre de Banque.
Elu Conseiller Municipal d’Allauch le 25 mars 1937 sur la liste BRUNET.
Révoqué en 1940 par l’Administration de Vichy.
Membre du Comité de Libération le 22 août 1944 et de la Délégation Municipale le 15 octobre 1944.
Réélu Conseiller Municipal en 1945 et 1947, troisième Adjoint en 1953 et 1959, Premier Adjoint le 28 mars 1965.
Elu Maire d’Allauch le 30 juillet 1967 à la suite du décès du Docteur BRUNET.
Membre du Comité Directeur de l’Union des Maires des Bouches-du-Rhône.

On doit à son administration :

  • La Maison des Jeunes et de la Culture (30 mai 1970).
  • Le Centre de Vacances de Costelonge en Ardèche.
  • Le cimetière de Caguerasset.

Pierre AUDOUBERT, lorsqu’il était son premier adjoint, a été la cheville ouvrière de tous les travaux lancés par le Docteur BRUNET.
Ses compétences unanimement reconnues en matière financière découlant de sa profession, alliées à son sens aigu de l’organisation, en avaient fait un spécialiste incontournable du Budget Communal.
Ardent socialiste, Pierre AUDOUBERT était aussi un militant syndicaliste de longue date.
Il sut aussi grouper autour de lui et former une équipe de jeunes conseillers qui exerceront des responsabilités municipales pendant un quart de siècle.
Pierre AUDOUBERT a laissé parmi les allaudiens le souvenir d’un homme sans affectation, socialement à l’écoute de la population, doté d’une stricte rigueur administrative et d’une insigne valeur morale.

Né à Marseille, le 29 septembre 1922.
Décédé à Allauch, le 12 décembre 1997.
Docteur en Médecine.
Elu Maire d’Allauch le 28 mars 1971.
Cesse ses fonctions le 23 juillet 1975 lors de l’institution de la Délégation Spéciale consécutive au Décret du Président de la République du 21 juillet 1975 qui dissout le Conseil Municipal d’Allauch.
Son équipe, élue à la Mairie avec 40 % des voix à la faveur de la désunion de la gauche, n’était en fait pas préparée à assurer une saine administration de la commune.

Dès son installation, ses membres s’opposent violemment les uns aux autres. En février 1972, une majorité de Conseillers demande au Docteur GAILLARD de démissionner et le Budget Primitif 1972 n’est pas adopté en première lecture ; il le sera seulement à la troisième.
Une partie de la population, friande de chienlit et en manque de distractions se bouscule pour entrer en Mairie les soirs de séance publique.
Le public envahit les escaliers, le hall et une partie de la place pour vibrer aux passes d’armes entre le Maire et ses propres Conseillers devenus pires ennemis. C’est une triste image de la démocratie locale.

En mai 1972, douze Conseillers - dont le premier et le deuxième Adjoints démissionnent, ce qui entraînera de nouvelles élections partielles et l’entrée au Conseil en nombre correspondant d’élus d’une Union de Gauche rajeunie et faisant fi des antipathies personnelles qui avaient causé son échec en 1971.
Dès lors, le Docteur GAILLARD aura pour unique objectif de conserver une majorité déterminée à voter ses budgets. Il y parviendra difficilement en 1973 et 1974 mais échouera en 1975, année où son projet budgétaire sera repoussé.
Ces circonstances difficiles ne permirent pas à Jacques GAILLARD de faire la preuve de ses qualités certaines d’homme et d’administrateur.

Né à Marseille, le 9 août 1941.
Cadre Administratif.
Élu Conseiller Municipal d’Allauch le 17 septembre 1972  lors de l’élection complémentaire.
Élu Maire d’Allauch le 5 octobre 1975.
Réélu en 1977, 1983, 1989, 1990, 1995, 2001, 2008 et 2014.
Élu Sénateur le 21 septembre 2008.
Conseiller Général de 1992 à 2008.
Vice-Président du Conseil Général des Bouches du Rhône de1998 à 2008.
Conseiller Régional en 1977 et 1995.
Député suppléant en 1988 et 1993.